Une trace de notre formation en DMA céramique au lycée Léonard de Vinci d'Antibes, où nous faisons, en plus des cours des ...
visites et accueils de Céramistes, marchés de Potiers, cuissons au bois, expositions, voyages, etc.

Promotion Dutertre (2008-2010)

Promotion Dutertre (2008-2010)
1er décembre 2009, avec Pierre Dutertre
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Mercredi 3 fevrier

Premier jour à Tokyo, J-2 avant le départ.
Nous commençons la journée par la visite du Tokyo National Museum. Une multitude de merveilles réjouissent nos yeux. Ce musée retranscrit des années, des siècles, mais non que dis-je, des millénaires! de créations artisanales et artistiques d'Asie et du Japon en particulier.




 
Période Jomon : La période Jōmon couvre la période du Xe millénaire av. J.-C., fin de la période précéramique paléolithique, au IIIe siècle av. J.-C., où commence la période Yayoi. Le Japon est peuplé alors par des hommes arrivés vraisemblablement d'Asie du Nord-Est, l'archipel étant relié en plusieurs points au continent. Leur civilisation est la première au monde à connaître et faire de la poterie, où sont formés des décors (文, mon) en marque de cordes (縄, jō), d'où son nom : Jōmon (縄文, Jōmon).

Détail d'une pièce Jomon (motifs de cordes)

Les "Dogu" : statuettes japonaises en terre cuite (creuses) caractéristiques de la période néolithique Jomon. Une telle maîtrise, à ces temps reculés, est tout simplement phénoménale.
Ces statuettes retrouvées dans les tombes, avaient probablement un usage shamanique ou étaient liées au culte de la fécondité.


Les "Haniwa" : Les haniwa sont des figurines d'argile non vernissées, fabriquées principalement selon la technique du colombin, qui n'utilise pas le tour mais qui consiste à empiler des rouleaux de terre.
Au VIe siècle, des regroupements de potiers spécialisés firent leur apparition, ce qui centralisa en quelque sorte la fabrication. Toutes les figurines sont creuses, au même titre que les yeux et la bouche des personnages et animaux qu'elles représentent.
Les Haniwa étaient également peints, au même titre que les parois des chambres funéraires et même des ossements. Ils portent notamment des traces de peinture rouge (extraite du fer), en particulier les traits des personnages anthropomorphes. Ils étaient aussi décorés avec des pigments blancs (argile) et noirs (tirés du manganèse) qui se conservent d'ailleurs mal.
Les Haniwa étaient disposés en cercle, généralement plantés en alignement serré, autour des tertres et sur leur sommet. En dehors de l'aspect décoratif et des raisons spirituelles consistant à protéger l'empereur dans sa vie dans l'au-delà, ces statues servaient également comme renfort aux pentes du tumulus.






Nécessaire à caligraphie

Boite laquée et réhaussée à l'or

Kimonos brodés


Kakemono


Estampe


Nous aurions aimé vous faire partager plus encore des merveilles que l'on pouvait observer dans ce musée mais le site était énorme, alors imaginez le nombre de salles et de pièces exposées !
Nous avions volontairement omis de mettre des légendes afin que vous vous retrouviez dans le même contexte que nous, car les annotations étant en japonais, on n'y comprenait que neni ! (...mais depuis notre prof est venue rajouter quelques informations historiques)

N'ayant que deux heures devant nous, c'est au pas de course que nous avons pu visiter une partie seulement de ce musée.
Mais bon, il faut faire des choix et la fête du "lancer de haricots" nous attend dans un temple à deux pas de l'auberge où nous logeons !

Une fumée au loin s'élève ... est-ce une marmite qui mijote ?
Non ! Dans un énorme récipient, chacun vient déposer un bouquet d'encens et se purifier par l'inhalation de cette fumée ennivrante.




Un défilé d'acteurs débarquent, vêtus de costumes traditionnels.

 




Le Mamémaki matsuri : lancer de haricots. Cette fête a lieu tous les ans, le 3 fevrier. Le but est d'attraper des haricots qui chasseront les démons et apporteront prospérité et bonheur au foyer.
Nous étions un peu loin pour en attraper, mais quelques chanceuses on put en avoir et se rendre compte qu'ils étaient en fait cuits.
(On comprend mieux l'apéro improvisé des acteurs avant le lancer!)

Puis nos chemins se séparent pour profiter de l'aprés-midi libre. Certains iront dans le quartier traditionnel de GINZA, qui ne l'était pas vraiment en fait ; d'autres vont acheter du high tech à HAKIHABARA, et Vanessa, fan de mangas, se rue dans le quartier où l'on peut trouver des figurines.



Petit aperçu de notre repas du soir



On a même eu le droit à des fraises (plutôt bonnes finalement) avec la salade !

Demain marché aux poissons, il faut se lever trés tôt pour y être vers 5h du matin, peut-être mangerons-nous des sushis au p'tit déj'?!

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